Je le jure


Je le jure
Réalisateur :
Samuel Theis
Pays d'origine :
FR
Titre original :
Je le jure
Durée :
1h50
Année :
2025
Date de sortie nationale :
26/03/2025
Genre :
DR
Casting :
Julien Ernwein, Marie Masala, Marina Foïs…
Synopsis :
A` quarante ans, Fabio se laisse porter par le courant. Un peu largue´, il trouve du re´confort dans l’alcool. Et un peu aupre`s de Marie, de vingt ans son ai^ne´e, avec qui il entretient une relation secre`te. Un jour, il rec¸oit une convocation pour e^tre jure´ d’assises, il va devoir juger un jeune pyromane accuse´ d’homicide involontaire.
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Betton
Sam 26 avril
21:00
vf 2d
Bruz
Ven 25 avril
18:20
vf 2d
Dim 27 avril
18:25
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Lun 28 avril
18:10
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Mar 29 avril
18:20
vf 2d
La Guerche de Bretagne
Lun 28 avril
20:30
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Plélan le Grand
Mar 29 avril
20:30
vf 2d
St-Lunaire
Dim 27 avril
18:00
vfad 2d

sorti le 26/03/2025

Après son drame social très sensible, Petite Nature, Samuel Theis investit le genre très codifié du film de procès pour lui apporter sa patte. A` quarante ans, Fabio se laisse porter par le courant. Il trouve du réconfort dans l'alcool et un peu auprès de Marie, de vingt ans son aînée, avec qui il entretient une relation secrète. Sa morne routine est chamboulée lorsqu’il reçoit une convocation pour être juré d’assises dans un procès en appel d'un jeune pyromane récidiviste, condamné en première instance à 12 ans de prison et qui a reconnu les faits.

Extrait de son milieu socio-professionnel, Fabio questionne son rapport à l’autre face aux différents jurés mais développe surtout son empathie par l’écoute du récit de l’affaire de l’accusé. Silencieux pendant une grande partie du métrage, ce personnage mystérieux mais pensif est incarné avec justesse par Julien Ernwein, qui n’est pourtant pas acteur de profession. Très authentique, le comédien tient tête aux bien connues Marina Foïs et Louise Bourgoin qui incarnent des femmes bien plus expressives.

Malgré son format de cadre resserré, le réalisateur n’enferme pas l’action à la seule cour d’assises mais s’intéresse d’abord au quotidien de son protagoniste qui ponctue l’avancée du procès et conclut le métrage. S’il construit l’originalité de ce film de procès, ce segment de l’histoire est malheureusement moins captivant que les questionnements soulevés par le poids d’un jugement porté par les jurés. Loin de la maestria de Clint Eastwood pour son récent Juré n°2, le réalisateur français livre un bon film de procès. Toutefois, il semble oublier dans son choix de titre que, contrairement au système américain, les jurés en France n’entament pas le procès en déclamant solennellement « je le jure ».

Gwendal Ollivier