Nino


Nino
Réalisateur :
Pauline Loquès
Pays d'origine :
FR
Titre original :
Nino
Durée :
1h36
Année :
2025
Date de sortie nationale :
17/09/2025
Genre :
DR
Casting :
Théodore Pellerin, William Lebghil, Salomé Dewaels…
Synopsis :
Prix d'Ornano-Valenti au Festival du Cinéma Américain de Deauville 2025

Dans trois jours, Nino devra affronter une grande épreuve. D’ici là, les médecins lui ont confié deux missions. Deux impératifs qui vont mener le jeune homme à travers Paris, le pousser a` refaire corps avec les autres et avec lui-même.
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Combourg
Dim 12 octobre
20:30
vf 2d
Mar 14 octobre
20:30
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La Guerche de Bretagne
Lun 13 octobre
20:30
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Rennes
Du jeu 2 octobre
au ven 3 octobre
17:00
vf 2d
Sam 4 octobre
13:30 et 18:00
vf 2d
Dim 5 octobre
18:30
vf 2d
Lun 6 octobre
21:00
vf 2d
Mar 7 octobre
13:30 et 19:15
vf 2d
Rennes
Du mer 1 octobre
au jeu 2 octobre
16:20
vf 2d
Ven 3 octobre
14:00
vf 2d
Sam 4 octobre
16:20
vf 2d
Dim 5 octobre
10:50
vf 2d
Du lun 6 octobre
au mar 7 octobre
16:20
vf 2d

sorti le 17/09/2025

Pour son premier long métrage, Pauline Loquès s’approprie un scénario éculé en se concentrant sur un instant précis dans le temps pour mieux sublimer son sujet. Vendredi, Nino se fait diagnostiquer un cancer de la gorge. Prioritaire car jeune, son traitement commence lundi. Le temps d’un week-end, le jeune homme rend visite à ses proches, fête ses 29 ans, croise la route d’inconnus et de vieilles connaissances, dans un voyage introspectif.

Des musiques porteuses de souvenirs, aux sons ambiants métaphoriques (bruits des travaux lors de l’annonce, atmosphère de soirée pour le premier aveu, et histoire libératrice au babyphone), la réalisatrice travaille l’espace sonore avec minutie. Resserrant sa narration sur quatre jours indiqués textuellement à l’écran, elle met sa réalisation au service de la progression psychologique de son personnage. Théodore Pellerin livre une prestation remarquable, construisant à merveille l’intériorité du protagoniste, invitant le spectateur à projeter les questionnements qui le traversent tout en incarnant ses choix étranges et spontanés avec naturel.

Dirigeant tout aussi habilement le casting secondaire, la réalisatrice fait ressortir le meilleur de ses acteurs. Mathieu Amalric développe ainsi la complexité d’un personnage singulier en seulement une scène, tandis que Jeanne Balibar incarne la proximité du lien d’une mère envers son fils face à un père mort depuis des années, justifiant en partie le profil introverti du fils. Avec son capital-sympathie habituel, William Lebghil rend immédiatement attachant le meilleur ami du protagoniste et parvient même à toucher droit au cœur dans le dénouement. Mais c’est surtout le personnage de Zoé, incarnée par la jeune actrice belge Salomé Dewaels, qui parvient, en intervenant tel un hasard étrange mais jamais forcé ou malvenu, à percer la carapace de Nino.

Gwendal Ollivier